Comment concilier consommation de viande et ecologie ?

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La viande fait partie de l’alimentation de la plupart d’entre nous. Cependant, sa consommation est souvent décriée pour des raisons environnementales. Mais qu’en est-il réellement ? Faut-il totalement renoncer à cette consommation, ou est-il possible d’opter pour un mode de consommation plus raisonné ? Découvrons ensemble plusieurs points pour mieux comprendre comment concilier ces deux notions.

La provenance de la viande

Le saviez-vous ? L’importation de poulet en France est repartie à la hausse en 2022. Or, qui dit importation depuis l’étranger dit aussi longs trajets routiers ou aériens… ce qui n’est clairement pas en faveur de l’environnement. Face à un tel constat, que faire pour réduire son empreinte carbone ? Eh bien c’est simple : privilégier la viande locale. En d’autres termes, se tourner vers des éleveurs français et labélisés. En plus de limiter votre impact environnemental en limitant donc les kilomètres parcourus jusqu’à votre assiette, vous favorisez également des éleveurs qui respectent de nombreuses normes très strictes en matière d’environnement. 

Ils s’assurent, par exemple de valoriser les systèmes herbagers, limiter l’usage d’antibiotiques sur leur bétail et lui fournir une alimentation saine et produite elle aussi localement. Les éleveurs français certifiés sont également plus soucieux de la consommation d’énergie (eau, électricité) au cours de leur production de viande. Sans oublier les conditions d’élevage bien plus respectueuses du bien-être animal (ex : animaux élevés en plein air).

Quel type de viande favoriser ?

Par ailleurs, toutes les viandes n’ont pas le même impact environnemental. Consommer de la viande en limitant son empreinte carbone, c’est donc possible en favorisant par exemple porc, dinde ou encore poulet. On estime à l’inverse que mouton et bœuf ont un impact plus lourd sur l’environnement, et sont donc à consommer en moindres quantités. Il s’agit donc à la fois de consommer moins, mais aussi de consommer différemment.

De nombreuses recettes existent pour apprécier de bonnes viandes de porc ou de la volaille et ainsi réduire son empreinte carbone par rapport à, par exemple, un plat préparé à base de bœuf ou d’agneau.

Adopter de bons réflexes au quotidien

Enfin, la diminution de son impact environnemental en termes alimentaires passe aussi par un ensemble de bonnes pratiques quotidiennes. Après tout, la viande ne se consomme pas seule. Aussi, favorisez, pour vos accompagnements, des légumes de saison. Au mois de mars, on se tournera par exemple vers les carottes, les épinards, pommes de terre, endives, choux de Bruxelles… Vous verrez que, quelle que soit la saison, le choix ne manque pas. Là encore, surveiller la provenance et privilégier les circuits courts sont essentiels pour mieux maîtriser son impact environnemental.

N’hésitez pas non plus à opter pour la consommation de légumineuses type lentilles, haricots noirs ou fèves. Celles-ci exercent en effet un effet positif sur la biodiversité des sols et ne nécessitent aucun engrais chimique pour pousser correctement !

Essayez également de privilégier les aliments issus de l’agriculture biologique, qu’il s’agisse de viande, de produits laitiers, de fruits et légumes… En plus d’être plus sains pour votre santé, ils le sont aussi pour la planète en limitant voire supprimant totalement l’utilisation de certains produits chimiques synonymes de pollution des sols et des eaux.

Enfin, adoptez de bons réflexes anti-gaspillage afin de réduire à la fois votre empreinte écologique et le coût global de votre alimentation. Attention donc à ne pas acheter de quantités trop importantes… ou alors, veillez à bien les conserver !

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